Le conseil d’administration de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) s’est réuni en session extraordinaire. Au cœur des discussions : le scandale informatique qui secoue l’entreprise ainsi que la dette de la SEEG envers la société Aggreko.
À huis clos, les membres du conseil ont abordé deux points essentiels. Premièrement, le directeur général de la SEEG, Joël Lehman Sandoungout, a informé que le conseil a autorisé la direction générale à négocier avec les banques pour régler les arriérés dus à Aggreko, fournisseur d’énergie à Libreville.
Le second point a porté sur le piratage informatique qui ébranle la SEEG. Selon Joël Lehman Sandoungout, des enquêtes sont en cours, et plusieurs agents sont actuellement interrogés par la Direction générale des recherches (DGR). L’entreprise a engagé un avocat pour suivre de près cette « affaire rocambolesque ». Le scandale a été révélé il y a plusieurs semaines, suite à des investigations menées par les agents du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) au sein de la SEEG. Ces agents ont découvert des serveurs pirates au sein de l’entreprise. Toutefois, en attendant la conclusion des enquêtes, la SEEG reste prudente quant à l’impact financier et commercial de cette découverte.