Il y a une semaine, le quartier Bornave, dans le 1er arrondissement de Port-Gentil, a été le théâtre d’une violente altercation qui a laissé des traces de sang et de larmes. Dans cette zone réputée dangereuse, une dispute brutale a éclaté entre deux amis de longue date, âgés de 20 à 30 ans.
Tout a commencé lorsque Andrew Nicolas Adiayerot, dès 6 heures du matin, a réclamé à son ami le remboursement d’une dette de 6 000 FCFA qu’il avait contractée depuis longtemps. Exaspéré par ce qu’il considérait comme du « harcèlement », l’ami en question a sorti une machette pour intimider Andrew. Cependant, ce dernier, déterminé à récupérer son argent, n’a pas reculé face à la menace.
« Il m’a sorti une machette quand je suis allé lui réclamer mon argent ; il m’a frappé pour mes 6 000 FCFA qu’il me doit », raconte Andrew Nicolas Adiayerot.
L’altercation, d’une violence rare, a duré plus d’une heure, contraignant les commerçants voisins à fermer boutique. Andrew, frappé à l’œil droit avec une pierre, a vu le sang couler abondamment et a craint pour son œil. « Je me suis dit que mon œil était percé. C’est à cet instant que j’ai décidé qu’il devait aussi subir un choc grave, » raconte-t-il.
Dans un acte de représailles, Andrew a saisi une clé de 14 mm et a ensuite mordu l’oreille de son ami, arrachant un morceau qu’il a craché au sol. « Je ne pouvais pas avaler ça », explique-t-il avec froideur.
Andrew Nicolas Adiayerot a été rapidement arrêté par les éléments de la brigade militaire du B2. « Je me suis dit que fuir n’était pas bon. Je suis resté assis près du dispensaire du quartier Bilingue, mais ses frères sont venus me chercher et m’ont emmené chez eux. C’est là que les agents du B2 m’ont arrêté. Pendant ce temps, lui était déjà chez moi avec des machettes, » poursuit-il.
Placés tous deux en détention provisoire à la prison centrale de Port-Gentil, Andrew attend son procès en correctionnel, tandis que son ami, blessé et soigné, a été incarcéré pour détention de stupéfiants. Les forces de l’ordre rassurent sur l’état de santé stable de la victime.
