Le Président du Parti de l’Unité et de la Régénération (PUR), Jonas Moulenda, a profité de la première rentrée politique de son parti pour dénoncer la gestion du Comité de Transition et de Restauration des Institutions (CTRI) au Gabon. Lors de cet événement tenu le 14 septembre à l’hôtel Sofitel Paris Baltimore, Moulenda, accompagné de plusieurs figures de la diaspora gabonaise en France, dont Thibaut Adjiatys et Landry Mbeng (alias Lanlaire), a vivement critiqué la gouvernance du général Brice Clotaire Oligui Nguema, la qualifiant de « calamiteuse ».
Moulenda a exprimé la désillusion du peuple gabonais, qui avait nourri de grands espoirs après le coup d’État du 30 août 2023, mais qui se retrouve aujourd’hui dans une situation de précarité croissante. Il a dénoncé la détérioration des conditions de vie, évoquant les coupures d’électricité récurrentes avec une touche d’humour : « un travailleur qui part le matin et ne revient que le soir » ou encore « un mari infidèle » qui disparaît la nuit entière, reflétant l’exaspération générale.
Le président du PUR a également critiqué la proposition de nouvelle Constitution émise par le CTRI, qu’il considère comme une menace pour la démocratie et les libertés fondamentales au Gabon. Selon lui, ce texte représente un recul par rapport aux acquis démocratiques durement obtenus après des années de lutte. Il a appelé les Gabonais à se mobiliser autour de son parti pour défendre ces valeurs et s’opposer fermement à l’adoption de ce projet constitutionnel, qu’il juge dangereux pour l’avenir du pays.
En marge de cette critique politique, le PUR a organisé une séance de dédicaces et une vente de livres, dont les fonds seront intégralement reversés aux personnes en situation de précarité. Cette initiative, qui s’inscrit dans la mission solidaire du parti, vise à améliorer directement les conditions de vie des plus vulnérables. Jonas Moulenda a réaffirmé l’engagement de son parti à proposer des solutions concrètes pour le bien-être des Gabonais les plus démunis.
La prise de parole de Jonas Moulenda sonne comme un appel à l’action collective. Face à la gestion du CTRI qu’il qualifie de déplorable et à la menace de la nouvelle Constitution, le président du PUR exhorte les Gabonais à se mobiliser pour un changement profond et durable. En exil en France, Moulenda fait du PUR une alternative politique pour ceux qui souhaitent un avenir meilleur au Gabon.
Via, magazinesuperstar