Grève perlée à l’Assemblée nationale : le personnel réclame de meilleures conditions salariales et le paiement des primes de rentrée

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Le personnel de l’Assemblée nationale du Gabon a entamé ce mardi une grève perlée pour protester contre leurs conditions de travail et exiger le paiement immédiat de leur prime de rentrée scolaire. Rassemblés devant l’entrée principale du palais Léon Mba, les employés grévistes ont mis en place un piquet de grève, observant calmement les allers et venues des députés, tout en exprimant leur frustration face à ce qu’ils considèrent comme une gestion inéquitable des privilèges au sein de l’institution.

Des revendications claires et immédiates

Les revendications du personnel s’articulent autour de deux points principaux. Dans l’immédiat, les grévistes exigent le paiement de la prime de rentrée scolaire, un droit essentiel pour eux, notamment pour soutenir l’éducation de leurs enfants. Ils dénoncent un retard récurrent dans le versement de cette prime, alors que les parlementaires, selon eux, continuent de bénéficier de leurs propres privilèges sans difficulté.

À moyen terme, le personnel réclame une revalorisation salariale, dénonçant le fait que nombre d’entre eux sont payés au salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) depuis plusieurs années. Une situation qui, selon les grévistes, n’est plus tenable, surtout à la lumière de l’inflation et des difficultés économiques actuelles.

Un sentiment d’injustice grandissant

La colère des employés s’est intensifiée lorsqu’ils ont découvert que le personnel recruté après le coup d’État d’août dernier percevait des salaires nettement plus élevés. Pour les grévistes, cette situation est perçue comme une injustice flagrante, exacerbant le sentiment que leurs années de service et leur dévouement sont ignorés par l’administration.

Une grève qui pourrait s’étendre

Cette grève perlée, qui consiste en une interruption ponctuelle et régulière du travail, pourrait s’intensifier si leurs revendications ne sont pas rapidement satisfaites. Pour le moment, le personnel reste sur place, déterminé à faire entendre ses demandes, tout en espérant une réponse rapide de leur administration.

Les prochains jours seront déterminants, tant pour le dénouement de la crise que pour la continuité des activités au sein de l’Assemblée nationale. Si la situation perdure, elle pourrait perturber le fonctionnement normal de cette institution clé de la République gabonaise.

via, gabonactu

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