Le PDG sous la loupe : Télesphore Obame Ngomo clarifie la position de la présidence

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Lors d’une conférence de presse tenue le mercredi 16 octobre 2024 au palais Rénovation, Télesphore Obame Ngomo, conseiller spécial et chef du département communication à la Présidence de la République, a clarifié la position des autorités concernant les récentes activités du Parti démocratique gabonais (PDG). Ce parti, bien que déchu du pouvoir par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), reste libre d’exercer ses activités politiques, contrairement à ce que certains observateurs espéraient.

En réaction à l’indignation suscitée par les manifestations du PDG, Télesphore Obame Ngomo a rappelé que ce parti, comme tous les autres, peut légitimement participer à la vie politique nationale. Il a précisé que c’est au peuple gabonais de sanctionner le PDG lors des prochaines élections, et non au gouvernement de la transition de décider de son sort. « C’est au peuple d’en décider », a-t-il martelé, soulignant que le dialogue national inclusif n’avait pas retenu la recommandation de suspendre le PDG.

Interrogé sur la possible interdiction du PDG, le conseiller spécial a précisé que le rapport final du Dialogue national, remis au président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, ne prévoyait pas une telle mesure. Par conséquent, le PDG continue de jouir de sa liberté politique en l’absence de toute législation ou texte juridique instaurant son interdiction. Télesphore Obame Ngomo a également fait valoir que le CTRI s’est abstenu de rompre le principe d’égalité entre les partis politiques dans une démarche démocratique.

Sur ce point, il a affirmé que « la meilleure manière de juger ou de mettre fin au PDG, c’est sur le terrain, lors des élections ». Il a appelé à une prise de conscience citoyenne, insistant sur le fait que c’est le peuple gabonais qui aura le dernier mot. « Si l’on considère que le PDG est faible ou impopulaire, cela devra se juger sur le terrain », a-t-il conclu.

Cette position, prônant un respect du jeu démocratique, n’a cependant pas pleinement satisfait l’assistance, encore marquée par l’annonce de la fin du régime le 30 août 2023. Alors que certains s’attendaient à une dissolution du PDG après la chute du régime, les autorités de la transition semblent désormais laisser cette décision entre les mains des électeurs lors des scrutins à venir.

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