À la veille du scrutin présidentiel, une vive controverse agite la ville de Mitzic, au nord du Gabon. Marlène Fabienne Essola Efountame, accompagnée du mouvement politique Ensemble pour le Gabon, a lancé de graves accusations laissant entendre l’existence de manœuvres frauduleuses visant à fausser les résultats de l’élection.
Ces déclarations, relayées sur des plateformes affiliées au mouvement, ont rapidement semé le doute parmi certains citoyens. Toutefois, une majorité des habitants et des membres de la société civile dénoncent une tentative d’instrumentalisation politique, soulignant l’absence de preuves tangibles et appelant au respect de la sérénité du processus électoral.
Selon plusieurs observateurs, les accusations d’Essola Efountame pourraient être liées à un non-respect des dispositions légales, notamment de l’article 118 du Code électoral relatif à la désignation des représentants. Ce manquement aurait conduit à son exclusion du processus, certains estimant qu’elle chercherait désormais à rejeter la faute sur le système électoral.
Face à ces tensions, les voix s’élèvent pour appeler à la responsabilité. Dans un moment aussi crucial, les acteurs politiques sont invités à éviter toute désinformation susceptible d’ébranler la confiance des électeurs et de nuire à la stabilité démocratique du pays.