Oyem : une secte présumée au cœur du drame de Meye Asseko, élève de 3e tragiquement décédé

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Un drame bouleversant secoue la ville d’Oyem, dans le nord du Gabon. Meye Asseko, élève en classe de 3e au Lycée Catholique Monseigneur Xavier Ndong, est décédé dans des circonstances troublantes qui soulèvent de nombreuses interrogations. Selon un témoignage relayé sur la page communautaire Woleu Oyem, ce jeune garçon, décrit comme plein de vie et d’avenir, aurait été victime des agissements d’une secte occulte à laquelle il était affilié.

D’après les confidences de proches et de membres de la famille, Meye aurait été initié dans ce groupe mystérieux aux côtés de plusieurs camarades. Pour y entrer, il aurait dû verser son propre sang en guise de serment de fidélité et reçu en retour une bague symbolique, signe d’appartenance. Ce pacte s’accompagnait également d’une contrepartie financière : 50 000 FCFA hebdomadaires, versés par une figure surnommée la « reine mère ».

Mais tout a basculé lorsque la secte aurait exigé de lui un sacrifice humain : celui de son propre petit frère. Refusant catégoriquement de franchir cette limite, Meye aurait décidé de rompre avec la secte, jetant sa bague au sol en signe de rejet. Ce geste aurait marqué le début d’une descente aux enfers.

Peu après, le jeune garçon aurait été victime d’une chute inexpliquée, suivie d’une détérioration rapide de son état de santé : enflure des pieds, douleurs abdominales sévères, confusion mentale… Pourtant, les examens pratiqués à l’hôpital canadien d’Oyem n’ont révélé aucune anomalie médicale identifiable. Inquiets, ses parents ont eu recours à un tradipraticien, puis à un prêtre exorciste. En vain. Le jeune Meye a succombé dans la soirée.

Ce drame, au-delà de la douleur qu’il engendre, soulève de vives inquiétudes sur l’existence de réseaux occultes opérant dans le milieu scolaire, et appelle à une prise de conscience collective. Parents, éducateurs, autorités religieuses et administratives sont interpellés face à cette dérive inquiétante qui touche directement la jeunesse.

Le message relayé par les proches de Meye est clair :

« Surveillez vos enfants. Aucun montant d’argent ne vaut une vie humaine. »

La disparition de Meye Asseko est une tragédie qui ébranle la communauté locale et relance les débats sur l’influence croissante des sectes dans certaines sphères sociales et éducatives au Gabon. Une enquête approfondie semble aujourd’hui nécessaire pour faire la lumière sur cette affaire et protéger d’autres jeunes potentiellement exposés à ces dérives.

Nos condoléances les plus sincères à la famille du défunt. Que son âme repose en paix.

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