C’est dans une ambiance chaleureuse et sans protocole que Henri Mbira Nze, fils de la localité, a partagé un moment d’échange sincère avec les femmes du 1er arrondissement de la commune de Lambaréné. À l’invitation d’une association féminine engagée, cette rencontre a mis en lumière les dynamiques sociales portées par les femmes du quartier.
Face à leur hôte, les membres de l’association ont exposé leurs efforts quotidiens : accompagnement des femmes en situation de précarité, promotion d’activités génératrices de revenus, actions solidaires et projets communautaires. Autant d’initiatives qui témoignent de leur volonté d’agir concrètement pour l’amélioration des conditions de vie locales.
Au centre des préoccupations, la question cruciale de l’autonomisation féminine. Si elles affirment leur détermination à être des actrices majeures du développement, elles dénoncent aussi des freins persistants : manque d’accès aux financements, absence de formations adaptées, insertion économique difficile.
Henri Mbira Nze, visiblement touché par cette mobilisation, a salué la vitalité et la résilience des femmes présentes. Dans une déclaration empreinte d’humilité, il a affirmé : « Je suis ici non comme politicien, mais comme fils de cette terre, venu vous écouter et vous rendre hommage. » Un geste salué par l’auditoire, qui y a vu un signe de respect et de considération.
En marge de cet échange, Henri Mbira Nze a évoqué son souhait de revenir très prochainement à Lambaréné pour y présenter officiellement sa formation politique, dans un esprit d’écoute et de proximité.
La rencontre s’est conclue dans la convivialité autour d’un repas local, renforçant encore les liens entre l’invité et les participantes. Pour ces dernières, cette visite marque un tournant symbolique. « C’est rare qu’on prenne le temps de nous écouter sans condescendance. Ce genre de démarche, c’est ce qui redonne confiance », a confié l’une des fondatrices de l’association.
Ce moment d’échange, au-delà des discours, aura permis de poser les bases d’une relation plus forte entre les acteurs du terrain et les figures émergentes de la scène politique. Et peut-être, d’ouvrir la voie à un engagement collectif renouvelé pour le développement local.