Le président de la République gabonaise, Brice Clotaire Oligui Nguema, a conduit ce jour une délégation gouvernementale à une réunion stratégique au siège de la Chambre de Commerce des États-Unis, dans le cadre de sa visite officielle en marge du sommet sur les minéraux critiques. Cet échange de haut niveau visait à renforcer les liens économiques entre Libreville et Washington, en positionnant le Gabon comme une destination attractive pour les investissements américains.
Face à une vingtaine de dirigeants de grandes firmes américaines opérant dans les secteurs des mines, de l’énergie, de l’aéronautique et des infrastructures, le Chef de l’État gabonais a présenté une série de projets structurants alignés avec sa vision de développement durable et souverain. Parmi les chantiers phares évoqués figurent :
Pour Brice Oligui Nguema, ce dialogue économique marque un tournant dans la diplomatie commerciale gabonaise : « Le Gabon ne vient pas quémander, mais proposer des partenariats équilibrés et productifs, dans le respect de sa souveraineté », a-t-il affirmé à la tribune.
Le président entend s’appuyer sur l’intérêt grandissant des entreprises américaines pour l’Afrique afin de concrétiser les ambitions économiques de son gouvernement. À ses yeux, ces projets répondent aux besoins prioritaires du pays en matière d’emplois, de croissance inclusive et de modernisation des infrastructures.


Les représentants des groupes américains, eux, se sont montrés réceptifs à cette nouvelle dynamique. Ils ont salué la trajectoire de transformation engagée par le Gabon depuis deux ans, citant la transition politique pacifique, les réformes institutionnelles et le retour à la confiance des investisseurs. Plusieurs d’entre eux ont exprimé leur volonté de participer à la réalisation des projets présentés, à condition que soient garanties la transparence des marchés, la sécurité juridique, et le respect des standards environnementaux.
En toile de fond, les discussions traduisent une reconfiguration des rapports entre le Gabon et ses partenaires traditionnels. Libreville cherche désormais à diversifier ses alliances économiques, en attirant les capitaux américains vers des secteurs stratégiques autrefois dominés par des intérêts asiatiques ou européens.
Cette réunion à la Chambre de Commerce américaine s’inscrit dans la stratégie globale du président Oligui Nguema visant à repositionner le Gabon sur la carte des investissements internationaux. En misant sur la diplomatie économique et la qualité de ses projets, le chef de l’État entend bâtir une économie résiliente, moins dépendante du pétrole, et tournée vers la transformation locale des ressources.
Reste à transformer ces intentions en réalisations concrètes. Mais une chose est sûre : le Gabon affiche désormais clairement ses ambitions sur la scène internationale.