Solidarité en action : Wilfried Mbounghou, un philanthrope au chevet des déguerpis de Libreville

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Entre compassion et responsabilité sociale, l’engagement discret mais constant d’un homme au service des plus fragiles.

Dans un contexte où les opérations de déguerpissement menées par les autorités continuent de susciter des débats au sein de la société gabonaise, des voix de solidarité s’élèvent pour rappeler l’impératif de l’humanité. Parmi elles, celle de Wilfried Mbounghou, figure bien connue de la philanthropie locale, qui s’est récemment illustrée par une initiative aussi simple que profondément significative : une visite aux familles déguerpies installées derrière l’Assemblée nationale, à Libreville.

Sans tambour ni trompette, l’homme d’affaires et bienfaiteur s’est rendu auprès de ces sinistrés pour leur témoigner son soutien moral et matériel. Il leur a offert des denrées alimentaires, affirmant : « On ne peut pas aider tout le monde, mais on peut aider quelqu’un. C’est une modeste contribution à l’élan national de solidarité envers nos compatriotes. Aucun Gabonais ne doit se sentir seul dans l’épreuve. »

Ce geste, bien que modeste en apparence, prend une résonance particulière à l’heure où de nombreuses familles, privées de logement du jour au lendemain, peinent à retrouver un équilibre de vie. Dans une Libreville en mutation urbaine accélérée, la compassion individuelle semble devenir un contrepoint nécessaire à la froideur des bulldozers.

Wilfried Mbounghou n’en est pas à son premier acte de générosité. Parrain de plusieurs organisations caritatives œuvrant en faveur des orphelins, des veuves, des veufs et des personnes âgées, il incarne une philanthropie de terrain, ancrée dans une vision inclusive du progrès social. Son action, souvent discrète, contraste avec le mutisme de certains acteurs publics face aux conséquences humaines des réformes d’aménagement du territoire.

En saluant « ceux qui, dans l’ombre, ont contribué à la réalisation de ce geste de haute valeur humaine », il rappelle que la solidarité est rarement le fruit d’un seul homme, mais d’un écosystème d’engagements silencieux.

L’impact émotionnel de cette visite ne s’est pas fait attendre. Un bénéficiaire, préférant garder l’anonymat, a exprimé sa gratitude : « Cette aide nous va droit au cœur. Nous te remercions et demandons à Dieu de continuer à te bénir, afin que les personnes vulnérables continuent à bénéficier de votre bonté. » Ce type de témoignage témoigne de l’importance de la présence humaine dans les moments de vulnérabilité extrême, bien au-delà des aides matérielles.

Alors que les questions de justice sociale et d’accompagnement des populations fragilisées deviennent centrales dans le débat public gabonais, l’initiative de Wilfried Mbounghou pose une question essentielle : et si la reconstruction du pays passait aussi par une culture citoyenne de la solidarité ? Une culture où les élites économiques et politiques ne seraient pas seulement spectatrices, mais pleinement actrices d’un tissu social plus équitable.

En rendant visible l’invisible, Wilfried Mbounghou rappelle que l’empathie n’est pas un luxe, mais une responsabilité. Et que parfois, une poignée de riz ou un regard compatissant valent autant qu’un plan d’urbanisme

Dans une société gabonaise en pleine mutation, l’exemple de Wilfried Mbounghou incarne une voie possible : celle d’un engagement altruiste, concret et apolitique, qui remet l’humain au centre. Un modèle de citoyenneté active qui, s’il est partagé, pourrait durablement changer les lignes.

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