Sénégal : Le Président Diomaye dément toute tension avec le Premier ministre Sonko et réaffirme l’unité au sommet de l’État

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Alors que des rumeurs persistantes alimentaient, ces derniers jours, l’idée d’un désaccord entre le président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko, le chef de l’État a pris la parole de manière claire et directe pour mettre fin aux spéculations. Dans une déclaration diffusée par la Radiodiffusion Télévision Sénégalaise (RTS), le président a balayé toute idée de mésentente, réaffirmant au contraire une relation forte, fondée sur l’amitié et la convergence politique.

« Il n’y a aucun désaccord entre Sonko et moi. Il est mon ami, comme il l’a lui-même rappelé récemment », a martelé le président Diomaye, en réponse aux bruits de couloir alimentés par certains cercles politiques et des publications sur les réseaux sociaux.

Depuis quelques semaines, des observateurs faisaient état de tensions supposées au sommet de l’exécutif, en raison de divergences perçues dans la communication politique ou dans la gestion de certains dossiers. Le président a tenu à recentrer le débat sur l’essentiel : la gouvernance et les engagements pris devant les Sénégalais.

Il a souligné que lui et son Premier ministre travaillent « main dans la main » dans une dynamique collective, orientée vers la transformation du pays et la satisfaction des besoins sociaux prioritaires.

Pour renforcer cette lecture, le ministre Olivier Boucal est lui aussi intervenu publiquement afin de dissiper les confusions. Il a notamment rappelé la distinction à opérer entre Ousmane Sonko en tant que président du parti PASTEF et en tant que chef du gouvernement.

« La dernière fois, c’est le président du parti qui s’est exprimé. Il ne faut pas confondre les rôles », a-t-il précisé, en appelant à une lecture plus rigoureuse du fonctionnement institutionnel et partisan.

Le ministre a par ailleurs salué la culture politique interne du PASTEF, basée sur le débat, la critique constructive et la transparence, même au sommet : « Même le plus petit militant peut interpeller ou critiquer le président du parti. »

Pour illustrer la solidité de la relation entre les deux hommes, Olivier Boucal a évoqué un geste symbolique fort : le président Diomaye aurait donné à l’un de ses enfants le prénom d’Ousmane Sonko, un acte chargé de signification dans la culture sénégalaise, marquant un profond respect et une relation de confiance personnelle.

L’axe Diomaye–Sonko, structurant pour la coalition au pouvoir et pour la continuité du projet de refondation politique, semble donc loin d’être fragilisé. Les sorties médiatiques des deux camps visent à apaiser le climat et à recentrer l’attention sur les priorités nationales, dans un contexte marqué par de fortes attentes sociales et économiques.

En somme, derrière les bruits de division, le message du président est limpide : l’exécutif est uni, la vision est partagée, et l’action est en cours. Le Sénégal poursuit son chemin sous le sceau de la cohésion, de la complémentarité et d’un projet commun porté par une génération politique en phase avec les aspirations du peuple.

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