À Port-Gentil, le poisson devient un produit de luxe. Sur les marchés, la carpe, autrefois abondante en saison sèche, a pratiquement disparu. Résultat : les prix explosent. Le kilo de carpe, de capitaine ou de dorade s’affiche désormais à 3 000 francs CFA, contre 2 500 francs pour le machoiron.
Le Centre communautaire de pêche artisanale tourne au ralenti. Les mareyeuses, sans poisson à vendre, écoulent du manioc ou du jus de citron en attendant mieux.
En cause : des vents violents persistants, des eaux glaciales qui repoussent le poisson en profondeur, et l’inactivité des pêcheurs de Matanda, récemment évacués.
Port-Gentil attend un retour à la normale, mais pour l’instant, le poisson reste rare… et cher.
C.B