Le crime avait glacé toute une ville. Ce 24 juillet 2025, Yannick Noah Belingui a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité par la Cour d’appel judiciaire de Franceville. L’homme, âgé d’une trentaine d’années, a été reconnu coupable d’avoir sauvagement assassiné quatre membres d’une même famille, dont deux enfants en bas âge, avant de tenter de dissimuler les corps dans le fleuve Passa.
Les victimes, Jeff Wenceslas Ballagha, sa compagne Francisca Komba et leurs enfants, faisaient toutes partie de l’entourage direct de l’accusé. Une proximité qui ajoute à l’horreur de l’acte. À l’arme blanche, il les aurait attaqués un à un, dans un déchaînement de violence préméditée.
Le verdict est tombé comme un couperet. Pour les magistrats, aucun doute : Yannick Noah Belingui devait être écarté définitivement de la société. Le ministère public avait requis la peine maximale, évoquant un “crime d’une rare cruauté, sans égard pour la vie humaine, même celle d’innocents enfants”.
Ce jugement, au-delà de la sanction, relance le débat sur la prévention des drames familiaux et l’urgence d’une politique nationale de prise en charge des troubles mentaux, des conflits domestiques et de l’éducation à la non-violence.
C.B
