Ce samedi 16 août 2025, alors que les membres du MNCG et AFFILIÉS s’apprêtaient à passer leur quatrième nuit de veille devant l’Assemblée nationale, ils ont été brutalisés ce matin par les forces de l’ordre.
Les agents, venus en nombre, ont lancé des bombes lacrymogènes pour disperser les manifestants pacifiques. Des scènes choquantes ont suivi : une femme a été vue allongée au sol, inanimée, après avoir été touchée par les gaz.
« Si elle meurt, qui en portera la responsabilité ? », s’indigne un témoin, dénonçant la brutalité d’une intervention contre de simples demandeurs d’emploi.
Cette répression intervient à la veille du 17 août, fête de l’indépendance, que les autorités semblent vouloir « nettoyer » coûte que coûte, quitte à sacrifier la détresse des chômeurs.
« Au lieu de résoudre nos problèmes, on préfère les bombes lacrymogènes. La politique et les cérémonies passent avant nos vies », déplore un membre du mouvement.
Face à cette situation, le MNCG et AFFILIÉS affirme que son combat ne s’arrêtera pas tant que les promesses faites par le Chef de l’État resteront sans suite.
C. B