Le Centre international des conférences de Sipopo, à Malabo, accueille ce 7 septembre 2025 la VIIᵉ session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC). Cette rencontre de haut niveau vise à renouveler les instances dirigeantes de l’organisation et à adopter des résolutions majeures face aux défis sécuritaires, humanitaires et économiques qui secouent la sous-région.
Parmi les participants figurent notamment le Président gabonais Brice Clotaire Oligui Nguema, le Président congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Président burundais Évariste Ndayishimiye, ainsi que plusieurs autres dirigeants africains, tous accueillis à leur arrivée par le Premier ministre équato-guinéen, Manuel Osa Nsue Nsua. Sous la présidence de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, Chef de l’État de Guinée-Équatoriale, les travaux s’annoncent intenses et stratégiques.
Des priorités sécuritaires et institutionnelles
La question de la crise sécuritaire et humanitaire à l’Est de la République Démocratique du Congo occupe une place centrale dans les débats. Les Chefs d’État entendent réfléchir à des mécanismes communs pour renforcer la stabilité et la paix dans la région.
Autre enjeu majeur : le renouvellement de l’équipe dirigeante de la Commission de la CEEAC, dont le mandat, conduit par Gilberto da Piedade Verissimo, a pris fin le 31 août 2025. Les dirigeants devront examiner et valider les candidatures proposées, afin d’assurer la continuité institutionnelle et renforcer l’efficacité de l’organisation.
Une rencontre à forte portée politique
Au-delà du simple changement de leadership, cette session extraordinaire intervient dans un contexte marqué par des défis multiples : instabilité sécuritaire, pressions économiques, menaces environnementales et nécessité d’accélérer l’intégration régionale.
Depuis sa création en 1983, la CEEAC s’est donnée pour mission de promouvoir la coopération entre ses États membres et de renforcer la solidarité en Afrique centrale. Ce sommet de Malabo apparaît ainsi comme une étape décisive pour consolider l’unité et l’avenir de la communauté.
C.B
