Le Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema, a accordé ce jour une audience aux membres de la Commission nationale chargée du suivi de l’arrêt rendu le 19 mai 2025 par la Cour internationale de Justice (CIJ), relatif à la délimitation des frontières terrestres et maritimes ainsi qu’à la souveraineté sur certaines îles en litige entre le Gabon et la Guinée équatoriale.
Conduite par son président, M. Dieudonné Aba’a Owono, la délégation est venue présenter au Chef de l’État le rapport des premiers travaux menés avec leurs homologues équato-guinéens. Ces concertations bilatérales visaient à préciser les modalités de mise en œuvre de la décision de la CIJ.
Des avancées notables mais des points à approfondir
Selon le rapport présenté, plusieurs progrès significatifs ont été réalisés dans ce processus, bien que certains sujets nécessitent encore des discussions complémentaires. Les prochaines étapes porteront notamment sur :
la délimitation des frontières terrestres,
l’examen de la souveraineté sur l’île Mbanié,
la mise en place d’un cadre de coopération en matière de frontière maritime.
Le Chef de l’État a réaffirmé son attachement indéfectible au respect du droit international et à la préservation des relations fraternelles et de bon voisinage entre le Gabon et la Guinée équatoriale, gage de stabilité et de paix dans la sous-région.
Un second temps consacré à la justice nationale
Dans la même journée, le Président de la République, en sa qualité de Président du Conseil supérieur de la magistrature, a reçu les Présidents des Hautes Juridictions. Les échanges ont porté sur les orientations à mettre en œuvre pour assurer un meilleur fonctionnement des juridictions et, plus largement, du système judiciaire gabonais.
En prélude à la prochaine session du Conseil supérieur de la magistrature, le Chef de l’État a exprimé sa volonté de voir la justice nationale se moderniser et s’adapter aux ambitions de la Cinquième République, afin de répondre aux attentes des citoyens et de renforcer l’État de droit.
C.B