La campagne électorale a pris une nouvelle tournure à Lambaréné, dans le 1er arrondissement, avec l’entrée en scène du candidat de l’Union Socialiste Progressiste (USP), Henri Mbira Nze, accompagné de sa suppléante. Devant une foule venue en masse des différents quartiers de la ville, le duo a dévoilé les grandes lignes de son projet politique, marqué par un discours offensif contre la mauvaise gestion passée et les pratiques clientélistes.
« Si ceux qui ont mal géré la cité reviennent une fois de plus alors qu’ils n’ont rien apporté à la jeunesse de Lambaréné, nous devons plus que jamais être déterminés à changer les choses le 27 septembre prochain », a lancé Henri Mbira Nze, sous les applaudissements de ses partisans. Allusion claire aux anciens gestionnaires de la commune, son message se veut une mise en garde contre les « promesses trompeuses » et l’achat de conscience. Dans une formule marquante, il a ajouté, « S’ils pensent que c’est avec des sachets de dindon qu’ils viendront vous mentir à nouveau, je ne vous empêcherai pas de les prendre, mais souvenez-vous que c’est l’argent volé hier et c’est votre droit de manger. »
Cette déclaration, à la fois critique et ironique, illustre sa volonté de dénoncer les pratiques électorales traditionnelles tout en appelant les électeurs à ne pas se laisser manipuler.
« Si ceux qui ont mal géré la cité reviennent une fois de plus alors qu’ils n’ont rien apporté à la jeunesse de Lambaréné, nous devons plus que jamais être déterminés à changer les choses le 27 septembre prochain », a lancé Henri Mbira Nze, sous les applaudissements de ses partisans. Allusion claire aux anciens gestionnaires de la commune, son message se veut une mise en garde contre les « promesses trompeuses » et l’achat de conscience. Dans une formule marquante, il a ajouté, « S’ils pensent que c’est avec des sachets de dindon qu’ils viendront vous mentir à nouveau, je ne vous empêcherai pas de les prendre, mais souvenez-vous que c’est l’argent volé hier et c’est votre droit de manger. »
Cette déclaration, à la fois critique et ironique, illustre sa volonté de dénoncer les pratiques électorales traditionnelles tout en appelant les électeurs à ne pas se laisser manipuler.
Au-delà des dénonciations, le candidat de l’USP a axé son discours sur un engagement de proximité et de constance, « Je vais peser pour le bien-être de la collectivité, car c’est notre combat. Je ne serai pas un élu absent, celui qui oublie sa base et ne revient que lorsqu’il a besoin de vous », a-t-il affirmé. Ce positionnement s’inscrit dans une logique de rupture avec les élus jugés éloignés de leurs populations une fois arrivés à l’Assemblée nationale.
En ciblant particulièrement les jeunes et les femmes, Henri Mbira Nze tente de fédérer autour d’un message d’inclusion et de renouveau politique.
Si l’entrée en campagne d’Henri Mbira Nze suscite l’enthousiasme d’une partie des électeurs, son discours pose également des questions. Sa dénonciation de la mauvaise gestion et des pratiques clientélistes correspond à une rhétorique de rupture très présente dans le paysage politique gabonais actuel. Toutefois, le véritable défi sera de transformer ces déclarations en un projet concret et crédible au sein de l’hémicycle.
Son insistance sur la proximité avec les populations pourrait séduire dans un contexte où le désenchantement vis-à-vis des élus « absents » reste fort. Mais il devra démontrer, au-delà de la critique, sa capacité à proposer des mesures concrètes pour répondre aux besoins pressants de Lambaréné, emploi des jeunes, infrastructures, cadre de vie.
En définitive, Henri Mbira Nze se présente comme le candidat de l’alternance et du changement. Reste à savoir si ce positionnement suffira à convaincre les électeurs le 27 septembre prochain, face à des adversaires disposant souvent de réseaux établis et de moyens logistiques considérables.