Le verdict des urnes à Moanda est sans appel. Dans le premier arrondissement de la « ville des oiseaux », Oswald Sévérin Mayounou, figure historique de la scène politique locale, a remporté haut la main le second tour des élections législatives de ce samedi 11 octobre. Un scrutin marqué par une forte mobilisation populaire, où les habitants ont massivement répondu à l’appel du vote pour choisir leur représentant à l’Assemblée nationale.
Une victoire du pragmatisme et de la fidélité politique
Selon les observateurs, ce succès traduit la reconnaissance d’un ancrage politique profond et d’une proximité constante avec la population. Oswald Sévérin Mayounou, souvent qualifié de « Le Bon Grand », a su convaincre les électeurs par son discours pragmatique et son engagement constant pour le développement local.
Face à l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB), OSM comme le surnomment affectueusement ses partisans a su rallier une large majorité, incarnant à la fois la stabilité et la fidélité à une vision politique enracinée dans la réalité locale.
Le choix du peuple et la consolidation d’un leadership
Cette victoire, que ses soutiens qualifient de « victoire du peuple », consacre la position d’Oswald Sévérin Mayounou comme figure incontournable de Moanda. L’électorat du premier arrondissement a, par son vote, confirmé sa confiance en un homme qu’il considère comme « l’un des siens », un élu proche du terrain, attentif aux besoins des habitants et porteur d’une vision de continuité dans le progrès.
Pour beaucoup, cette victoire n’est pas seulement politique, elle est aussi symbolique, celle de la loyauté et de la reconnaissance envers un leader resté constant malgré les aléas du temps.
Un message de gratitude et d’humilité
Au soir de son triomphe, Oswald Sévérin Mayounou a tenu à exprimer sa gratitude. Dans une brève allocution, il a remercié Dieu pour cette victoire et adressé un message de reconnaissance aux populations de Moanda, « Cette victoire est la vôtre. Vous avez fait le choix de la raison et de l’espérance. Je vous promets un mandat de travail et de proximité. »
L’élection de Mayounou illustre la persistance du poids des figures historiques dans la vie politique gabonaise, notamment dans les zones où la notoriété personnelle et le bilan concret priment sur l’appartenance partisane. Son succès confirme que, dans certaines circonscriptions, la politique reste avant tout une affaire de proximité, de confiance et de continuité.
Avec cette nouvelle victoire, Oswald Sévérin Mayounou renforce non seulement son influence à Moanda, mais aussi sa stature nationale au sein de la scène politique gabonaise en démontrant qu’un leadership local bien ancré reste une force électorale redoutable.