Une tension feutrée, des interrogations grandissantes et une réaction présidentielle ferme. La question du paiement des primes de qualification des Panthères du Gabon à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, qui menaçait de troubler la sérénité du groupe national, a été réglée en un geste symbolique fort du Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema.
À la veille de la rencontre décisive entre le Gabon et le Burundi, un léger vent d’inquiétude soufflait dans la tanière. Les joueurs et leur encadrement s’interrogeaient sur le retard du paiement des primes de qualification, pourtant promises après leur belle campagne éliminatoire. L’affaire aurait pu entacher l’esprit d’unité autour de la sélection nationale, si elle n’avait pas été rapidement portée à la connaissance du Chef de l’État.
Informé de la situation, Brice Clotaire Oligui Nguema a pris les choses en main. Dans une visioconférence directe avec les joueurs et le staff, le président a tenu un discours à la fois apaisant et ferme. Il a reconnu la légitimité des préoccupations exprimées, tout en rappelant la nécessité de préserver la cohésion nationale autour du sport roi.
Résultat : le lendemain, tous les joueurs ayant pris part aux éliminatoires ont perçu leurs primes, soit 15 millions de francs CFA par joueur, conformément à la décision personnelle du Chef de l’État. Les membres du staff technique ont touché entre 5 et 10 millions selon leur niveau d’implication.
Ce règlement rapide, au-delà de la satisfaction des concernés, révèle une volonté présidentielle d’affirmer un leadership rassembleur. Alors que certains proposaient un paiement au prorata des matches disputés, Brice Clotaire Oligui Nguema a tranché en faveur de l’égalité de traitement.
« Le football est un sport collectif », aurait-il insisté, selon une source proche de la présidence. Une phrase lourde de sens, traduisant la vision du Chef de l’État : la performance nationale ne repose pas sur des individualités, mais sur l’unité, la solidarité et le mérite collectif.
Ce choix d’équité a d’ailleurs été salué par plusieurs observateurs du monde sportif, y voyant un signal politique fort : dans la nouvelle gouvernance en place, le mérite collectif prime sur les logiques d’ego et de favoritisme qui ont souvent plombé le sport gabonais.
L’intervention du Président Oligui Nguema dépasse le simple cadre financier. Elle s’inscrit dans une stratégie de restauration de la confiance entre l’État et ses acteurs sportifs, longtemps érodée par les querelles administratives et les retards de paiement chroniques.
En rétablissant la transparence et la réactivité dans la gestion des primes, le Chef de l’État envoie un double message : le football gabonais est une affaire nationale, et l’État sera désormais un partenaire fiable.
Sur le plan politique, cette décision conforte l’image d’un dirigeant proche des réalités de terrain, capable d’agir avec promptitude et pragmatisme. Dans un contexte où le sport demeure un facteur de cohésion nationale, le geste présidentiel sonne comme une réaffirmation de l’autorité de l’État sur les symboles collectifs, parmi lesquels les Panthères occupent une place de choix.
En apaisant rapidement la polémique autour des primes, Brice Clotaire Oligui Nguema a non seulement préservé la sérénité du groupe national, mais aussi renforcé la crédibilité de son leadership dans la gestion des affaires publiques.
Ce règlement exemplaire illustre la philosophie du Président de la République : réactivité, équité et sens du collectif. Alors que les Panthères se préparent désormais à écrire une nouvelle page de leur histoire à la CAN 2025 au Maroc, elles le feront avec une confiance retrouvée celle d’une équipe soutenue, respectée et portée par toute une Nation.