Libreville, 7 novembre 2025 – Par la Rédaction de GabonNextNews TV
Pour la première fois dans l’histoire institutionnelle du pays, la société civile gabonaise s’est unie pour affirmer son soutien total à la Justice nationale. À travers une motion solennelle adoptée à Libreville le 7 novembre 2025, un large regroupement d’organisations citoyennes, syndicales, religieuses et économiques a pris position en faveur du pouvoir judiciaire, considéré comme le pilier central de l’État de droit et de la stabilité nationale.
Réunis sous la bannière de la “Société Civile Gabonaise – Forces vives de la Nation”, les signataires ont adressé un message clair : la Justice gabonaise doit être défendue, respectée et protégée de toute tentative de déstabilisation.
Dans leur déclaration, ils soulignent que le pouvoir judiciaire agit “au nom du peuple et pour le peuple”, et qu’il constitue le garant essentiel de l’équilibre démocratique.
Cette motion, qualifiée d’historique par de nombreux observateurs, marque une rupture avec la passivité habituelle des acteurs civiques face aux attaques répétées contre les institutions.
Le texte adopté exprime un soutien indéfectible aux magistrats, greffiers et personnels de justice “qui œuvrent avec courage et dévouement au service du peuple gabonais”.
Les organisations signataires condamnent avec fermeté les attaques, insultes et campagnes de dénigrement circulant sur les réseaux sociaux contre l’appareil judiciaire, notamment celles attribuées à Madame Sylvia Aimée Marie Valentin Bongo Ondimba et Monsieur Noureddine Bongo Valentin, cités dans plusieurs dossiers judiciaires.
“La Justice ne doit pas être un champ de bataille politique, mais le refuge de la vérité et de l’équité”, rappelle la motion dans un passage particulièrement fort.
Les représentants de la société civile appellent également les citoyens, les médias et les acteurs politiques à la retenue et au respect, soulignant que la cohésion nationale doit primer sur les querelles individuelles ou partisanes.
Ce positionnement collectif est perçu comme un acte de maturité démocratique. En s’affirmant comme défenseur des institutions, la société civile gabonaise se place désormais au cœur du débat sur la consolidation de l’État de droit.
Cette évolution illustre une nouvelle conception de son rôle : non plus simple observateur, mais acteur engagé dans la préservation des équilibres républicains.
Au-delà du symbole, ce mouvement traduit une volonté d’unité nationale face aux tensions politiques et aux campagnes de désinformation qui, ces derniers mois, ont fragilisé le climat social.
La motion ne se limite pas à une prise de position morale. Les signataires affirment leur intention d’agir en justice contre toute personne ou entité portant atteinte à la souveraineté nationale ou incitant à la haine contre les institutions.
Cette fermeté, saluée par plusieurs analystes, traduit un changement de ton dans la manière dont la société civile entend désormais défendre l’ordre républicain.
En initiant ce mouvement, les “Forces vives de la Nation” envoient un signal fort au pouvoir comme à l’opinion publique : la défense de la Justice n’est plus l’affaire exclusive des magistrats, mais une responsabilité collective.
Cette mobilisation inédite ouvre la voie à un dialogue renforcé entre les institutions et la société civile, autour d’un objectif commun : bâtir une justice plus indépendante, plus respectée et plus proche du citoyen.
Elle consacre aussi la naissance d’un pacte moral et civique fondé sur la responsabilité, la solidarité et la foi dans les valeurs républicaines.
Dans un contexte où la justice gabonaise est au centre des regards, cette initiative redonne une bouffée d’oxygène au débat national et symbolise une aspiration profonde : celle d’un Gabon uni autour de la vérité, du droit et de la paix.



