À contre-courant des critiques évoquant une communication présidentielle prétendument « à la traîne », la Présidence de la République gabonaise revendique une approche fondée sur la rigueur, la maîtrise et la stratégie. Loin de la précipitation et des réactions dictées par l’émotion ou la pression médiatique, la communication d’État s’inscrit dans un cadre réfléchi, structuré et pleinement assumé.
À la tête du département communication de la Présidence, Patricia Lydie Mouelet, Conseillère spéciale du Président de la République, incarne cette vision moderne et exigeante. Son rôle ne consiste pas à multiplier les annonces spectaculaires, mais à préserver la parole présidentielle, à en assurer la cohérence, la crédibilité et la portée. Une mission qui impose méthode, discernement et sens aigu des responsabilités institutionnelles.
Contrairement aux accusations qui lui sont adressées, la Conseillère spéciale n’entrave pas la communication présidentielle. Elle en est l’architecte. Sélection des sujets, choix du moment opportun, hiérarchisation de l’information et validation politique constituent les piliers d’une communication institutionnelle responsable. Ces exigences ne traduisent pas une frilosité, mais une conception mature de l’exercice du pouvoir.
Gouverner, rappellent les proches du dossier, ne consiste pas à répondre à chaque agitation médiatique, mais à s’exprimer avec autorité et clarté lorsque les circonstances l’exigent. La communication présidentielle ne saurait être assimilée à un show médiatique, mais relève d’un acte de gouvernance à part entière.
Dans un contexte social parfois tendu, le silence stratégique peut s’avérer un choix responsable. Loin d’être un aveu de faiblesse, il permet d’éviter l’escalade verbale et de privilégier l’action sur le commentaire. Patricia Lydie Mouelet a fait le pari du pragmatisme, préférant l’efficacité à la gesticulation, la substance à la surcommunication.
Les appels à des prises de parole systématiques traduisent souvent une confusion entre visibilité et efficacité. Or, la performance d’une communication présidentielle ne se mesure pas au nombre de conférences de presse, mais à la stabilité du message, à la lisibilité de l’action publique et au respect de l’autorité de l’État.
En tant que supérieure hiérarchique du Porte-parole de la Présidence, Patricia Lydie Mouelet assume pleinement son rôle de coordination. Anticiper, filtrer, structurer et protéger la parole présidentielle relèvent de ses prérogatives. Cette posture, loin d’être un frein, témoigne d’une haute compétence institutionnelle et d’une parfaite connaissance des enjeux du sommet de l’État.
Les attaques personnelles dénonçant un supposé « fiasco » apparaissent, aux yeux de nombreux observateurs, davantage comme l’expression de frustrations politiques que comme une analyse objective. Elles occultent les avancées réalisées en matière de discipline communicationnelle, de structuration du discours et de repositionnement de l’image de la Présidence.
La communication présidentielle gabonaise n’est pas en crise. Elle traverse une phase de transition maîtrisée, conduite avec méthode et lucidité. Tandis que les critiques s’expriment, le département communication poursuit son travail, dans le respect de l’intérêt supérieur de l’État.
À la Présidence, la communication ne crie pas : elle agit.
Elle ne se justifie pas : elle s’impose.
Et elle avance, avec discipline, compétence et vision.



