Le Président de la République gabonaise, Brice Clotaire Oligui Nguema, a décidé de frapper fort face aux dysfonctionnements constatés au ministère de la Fonction publique. À l’issue du Conseil des ministres tenu hier, le Chef de l’État a procédé au limogeage de l’ensemble du cabinet dudit ministère, invoquant un manque d’efficacité manifeste.
Cette décision intervient dans le prolongement d’une visite inopinée effectuée par le Président de la République, lundi dernier aux alentours de 8 heures du matin, dans les locaux du ministère de la Fonction publique. Une séquence filmée, largement relayée sur les réseaux sociaux, a rapidement suscité de vives réactions au sein de l’opinion publique. Sur les images, le Chef de l’État constate de visu un absentéisme chronique et un retard généralisé des agents, révélant un profond malaise dans l’administration chargée pourtant de gérer les carrières et la discipline des fonctionnaires.
Visiblement courroucé par la situation, Brice Clotaire Oligui Nguema n’avait pas mâché ses mots lors de cette descente surprise. Il avait alors promis des sanctions exemplaires à l’encontre des agents indélicats, allant jusqu’à annoncer le licenciement de ceux arrivés en retard ce jour-là. Fidèle à sa ligne de gouvernance axée sur la rigueur et la responsabilité, le Chef de l’État est rapidement passé de la parole aux actes.
La décision de limoger tout le cabinet ministériel marque un signal fort adressé à l’ensemble de l’administration publique. Pour le Président de la République, il n’est plus question de tolérer la complaisance, l’inefficacité ou la culture de l’impunité au sein de l’appareil d’État. Les agents absents ou défaillants ont ainsi été renvoyés « à la maison », afin de laisser la place à ceux qui, selon l’expression présidentielle, « n’ont pas sommeil » et sont prêts à servir l’État avec sérieux et engagement.
À travers cette mesure radicale, Brice Clotaire Oligui Nguema réaffirme sa volonté de restaurer la discipline, la performance et l’exemplarité dans la gestion des affaires publiques. Un message clair qui s’inscrit dans la dynamique de réforme et de redressement de l’administration gabonaise engagée depuis le début de la Transition.



