Alain Claude Bilie By Nze affirme n’avoir « aucun sang gabonais sur les mains »

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Lors d’une conférence de presse tenue lundi dernier, l’ancien Premier ministre gabonais Alain Claude Bilie By Nze a tenu à clarifier sa position concernant les accusations portées contre lui en lien avec les violences post-électorales de 2016. Il a fermement nié toute responsabilité dans les événements tragiques qui ont marqué cette période, insistant sur le fait qu’il n’a « pas le sang des Gabonais sur les mains » et qu’il refuse d’accepter un « faux procès » à son encontre.

« Je n’accepte pas qu’on dise que Bilie By Nze est de ceux qui ont tué des Gabonais. Je ne l’accepte pas », a-t-il martelé, soulignant qu’il assume son passé au pouvoir, mais qu’il rejette toute implication dans les violences qui ont suivi l’élection présidentielle de 2016. Ces accusations lui sont particulièrement adressées en raison de son rôle en tant que porte-parole de la présidence de la République à l’époque où l’armée avait pris d’assaut le quartier général du principal opposant, Jean Ping, causant des morts et des blessés.

Bilie By Nze a rappelé ses déclarations de l’époque et a défendu sa position, en affirmant que les informations dont il disposait à ce moment-là lui avaient été fournies par les services de l’État. Il a également exprimé son regret quant à la gestion des événements, déclarant dans son livre Agu Mawu que « l’attaque du QG de Jean Ping a été une erreur », mais niant toute idée de bombardement tel que décrit par certaines sources.

Enfin, l’ex-Premier ministre a lancé un défi aux autorités actuelles, les appelant à fournir des preuves des « charniers » évoqués à maintes reprises par ses détracteurs. « Il y a un an qu’ils sont au pouvoir, où sont les charniers ? » a-t-il interrogé, estimant que ces accusations sont infondées et qu’elles ne reposent sur aucun élément concret.

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