Le quartier Ngadi, situé dans le 1er arrondissement de Port-Gentil, a été le théâtre d’un incendie d’une violence inouïe, laissant derrière lui des scènes de désolation. En l’espace de quelques minutes, près d’une dizaine de maisons ont été réduites en cendres, plongeant les habitants dans la tristesse et l’incertitude.
Caroline Koumba, l’une des sinistrées, témoigne encore sous le choc : « On n’a rien vu venir ! D’un coup, mes voisins ont crié ‘venez, oh feu’. Le temps de sortir, les flammes avaient déjà englouti une grande partie de la maison. C’est difficile à vivre, surtout en ce début d’année scolaire. Où iront nos enfants pour étudier ? ». Cet incendie s’est déclaré dans l’après-midi du 20 octobre, un dimanche calme où certains résidents revenaient de l’église, tandis que d’autres se reposaient tranquillement chez eux. Leurs moments de quiétude ont rapidement été interrompus par les cris de panique et les flammes qui se propageaient à une vitesse effrayante.
Le vent fort a joué un rôle destructeur, accélérant la propagation du feu, qui a consumé plusieurs maisons en bois, visiblement vétustes. « Nos efforts ont été vains. Les maisons, faites de planches, ont facilité la propagation des flammes », a expliqué Flora Laure Mendome, témoin de la scène.
L’intervention rapide des pompiers a permis de maîtriser l’incendie, épargnant ainsi davantage de maisons. Heureusement, aucune perte en vie humaine n’a été déplorée, mais les dégâts matériels sont considérables. De nombreuses familles se retrouvent désormais sans abri, contraintes de passer leurs nuits à la belle étoile. Cet incident dramatique soulève des interrogations sur les mesures de sécurité et la vulnérabilité des habitations précaires dans cette zone.
