Le Gabon invite des observateurs internationaux pour le référendum constitutionnel du 16 novembre

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Vendredi, le ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault, a annoncé l’autorisation de la présence d’observateurs internationaux pour le suivi du référendum constitutionnel du 16 novembre prochain au Gabon. Cette décision, en ligne avec les engagements du Président de la Transition, vise à renforcer la transparence et la crédibilité du processus électoral par un suivi indépendant. Une rupture notable avec la politique du précédent gouvernement, qui avait restreint l’accès des observateurs internationaux lors des élections générales d’août 2023.

Conformément à l’article 161 du nouveau code électoral, la responsabilité de l’organisation des élections revient désormais au ministère de l’Intérieur, remplaçant ainsi le Centre gabonais des élections (CGE). Ce texte prévoit que des organisations internationales, ONG et personnalités qualifiées peuvent, sur invitation du gouvernement, suivre les différentes étapes du scrutin. Néanmoins, des restrictions strictes encadrent cette autorisation : toute violation des règles peut mener au retrait d’accréditation, comme précisé par le ministre Immongault.

Cette initiative symbolique vise également à rétablir des relations apaisées avec la communauté internationale, notamment avec l’Union européenne, qui avait émis des critiques après la présidentielle de 2016 via sa Mission d’observation électorale. Elle permet aussi au Gabon de tirer parti de l’expertise de pays à forte tradition démocratique.

La campagne référendaire se déroulera du 6 au 15 novembre, avec un bulletin vert pour le “oui” et un bulletin rouge pour le “non”. Ce référendum pourrait être une étape clé vers une nouvelle ère de transparence électorale et de renouveau institutionnel pour le Gabon.

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