La Direction générale des recherches (DGR) a récemment réussi un coup de filet en démantelant un réseau de trafic de cannabis, ou chanvre indien, opérant à l’intérieur de l’Université Omar Bongo (UOB). Cette annonce a été faite dimanche par Gabon 1ère, la chaîne de télévision nationale, soulignant une opération visant à contrer un phénomène préoccupant sur le campus.
Le supposé chef de ce réseau serait un individu identifié comme Romain, dont l’identité complète n’a pas été divulguée. Selon les premiers éléments de l’enquête, Romain aurait été appréhendé avec une vingtaine de bottes de cannabis, ainsi qu’un matériel sophistiqué pour la découpe et l’emballage des joints, révélant l’organisation méthodique de ses activités.
Interrogé au siège de la DGR, Romain, entouré de deux présumés complices, a exprimé des regrets, qualifiant ses actes de « erreurs de jeunesse ». Il a affirmé son intention de tourner la page dès sa libération, en ajoutant que « une faute avouée est à moitié pardonnée », dans une tentative de minimiser la gravité des faits reprochés.
Le trafic de stupéfiants à l’UOB n’est pas un phénomène nouveau. Dans un effort pour éradiquer ce fléau, l’administration de l’université avait dû prendre des mesures fortes il y a quelques années en démolissant un bâtiment inachevé surnommé « le bunker ». Ce lieu, devenu au fil du temps un repère pour des activités illicites, servait de refuge aux consommateurs de drogues et autres fauteurs de trouble.
Ce démantèlement par la DGR met en lumière la persistance des problèmes liés aux stupéfiants sur le campus, soulignant les défis auxquels font face les autorités pour endiguer ce fléau qui menace la sécurité et le bien-être des étudiants.