Lors d’une conférence de presse tenue le 9 février 2025, Geoffroy Foumboula Libeka Makosso, 4e Vice-président de l’Assemblée nationale de la transition, a pris la parole pour apporter des éclairages sur l’état de la transition politique au Gabon. Cette intervention visait à répondre aux critiques formulées la veille par plusieurs figures politiques, dont l’ancien Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze, l’ex-Vice-président Pierre-Claver Maganga Moussavou, et les anciens ministres Albert Ondo Ossa et Ali Akbar Onanga Y’Obegue. « Ces critiques viennent de ceux qui, dans le passé, ont affaibli notre système démocratique », a-t-il déclaré avec fermeté.
L’intervention de Geoffroy Foumboula Libeka Makosso avait un double objectif : établir les faits et défendre la démarche de la transition en cours. « Mon engagement s’inscrit dans une démarche de vérité et de pédagogie, en particulier sur les questions législatives et réglementaires », a-t-il expliqué. Selon lui, la transition constitue une opportunité historique pour renforcer la démocratie gabonaise, malgré les tentatives de déstabilisation par certains acteurs politiques.
Parmi les sujets abordés figurait une question sensible : la modification présumée de la Constitution.
Geoffroy Foumboula Libeka Makosso a apporté des précisions sur les ajustements apportés à certains articles de la Constitution, notamment les articles 28, 48 et 93. Il a expliqué que ces modifications, qualifiées par certains de « modifications de fond », visaient principalement à corriger des erreurs matérielles et à clarifier le texte. « Ces ajustements n’altèrent en rien la portée globale de la Constitution », a-t-il affirmé, rejetant les accusations de modification abusive.
Toutefois, il a appelé les autorités à communiquer davantage sur ces ajustements afin de prévenir toute confusion dans l’opinion publique. « Le respect des procédures légales est essentiel pour garantir la confiance des citoyens et la stabilité de la transition », a-t-il souligné.
Geoffroy Foumboula Libeka Makosso a également insisté sur l’importance de contrer la désinformation et de réaffirmer les principes démocratiques. « La transition actuelle vise à restaurer un ordre démocratique solide et durable. Nous devons œuvrer ensemble pour une démocratie plus forte, conforme aux aspirations du peuple gabonais », a-t-il déclaré.
En réponse aux cinq exigences avancées par ses détracteurs, qu’il a qualifiées de non fondées, il a rappelé que l’avenir du Gabon repose sur une gouvernance transparente et une responsabilité partagée. « Ce n’est qu’à travers une action collective et honnête que nous pourrons construire une nation forte », a-t-il conclu.
La conférence de presse de Geoffroy Foumboula Libeka Makosso marque une tentative de recentrer le débat sur les réels enjeux de la transition. Alors que les critiques se multiplient, la réussite de ce processus dépendra de la capacité des autorités à maintenir la transparence et à renforcer la confiance des citoyens. Le Gabon se trouve à un carrefour décisif de son histoire politique, et chaque acteur doit jouer son rôle pour garantir une issue favorable à cette période de transition.