L’ancien président gabonais, Ali Bongo Ondimba, aurait récemment entamé une nouvelle grève de la faim pour protester contre le maintien en détention de son épouse, Sylvia Bongo Valentin, et de leur fils aîné, Noureddin Bongo Valentin. Selon Me Gisèle Eyue Békalé, l’un de ses avocats, cette décision viserait à obtenir une évacuation sanitaire à l’étranger pour ses proches, dont l’état de santé se serait considérablement détérioré après plus d’un an d’incarcération.
Ali Bongo, renversé par un coup d’État militaire en août 2023, aurait réduit drastiquement son alimentation ces derniers jours et aurait interrompu ses séances de rééducation. Il refuserait désormais toute visite dans sa résidence de la Sablière, où il se serait reclus dans sa chambre.
Selon un rapport médical alarmant, Sylvia Bongo souffrirait d’une augmentation inquiétante de la thyroïde, l’exposant à un risque de cancer. Quant à Noureddin Bongo, il aurait le tympan gauche perforé, une condition qui nécessiterait des soins médicaux spécialisés.
Ali Bongo, qui a toujours clamé l’innocence de sa famille, espère que cette grève de la faim incitera les autorités de la Transition à autoriser leur transfert vers un établissement médical à l’étranger, comme l’aurait recommandé le médecin qui les a examinés.
Cette situation soulève de nouvelles interrogations sur le traitement réservé aux détenus politiques au Gabon et pourrait accentuer la pression sur le régime militaire en place. Reste à savoir si cet appel trouvera un écho auprès des dirigeants actuels.
Selon, gabonreview