La question de la libération de l’ex-première dame, Sylvia Bongo Valentin, et de son fils, Noureddin Bongo Valentin, demeure récurrente. Lors de ses déplacements dans divers pays africains, le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, aurait été fréquemment interrogé sur le sort de ce duo emblématique du clan Bongo. Selon Africa Intelligence, leur liberté vaudrait 1 509 milliards de FCFA.
En réponse à ces sollicitations, le chef de l’État en transition aurait laissé entendre que cette libération pourrait avoir un coût financier substantiel. Avec des actifs de l’ex-famille présidentielle évalués à environ 5 milliards de dollars (soit 3 018 milliards de FCFA), le président Oligui Nguema aurait montré une certaine disposition à envisager leur libération, à condition que l’État gabonais recouvre au moins la moitié de ces actifs, soit l’équivalent de 2,5 milliards de dollars (1 509 milliards de FCFA). Cette information, relayée par « Africa Intelligence », met en lumière les enjeux financiers et politiques colossaux entourant cette potentielle libération.
En somme, la liberté de Sylvia Bongo Valentin et de son fils Noureddin Bongo Valentin s’avère être un dossier complexe, mêlant considérations diplomatiques et impératifs économiques. Les tractations en cours, révélées par ces indiscrétions, témoignent de la volonté des autorités gabonaises de récupérer une partie significative des avoirs présumés détournés par l’ancienne famille présidentielle.
Cette exigence financière apparaît comme un préalable incontournable à toute discussion visant à mettre fin à la détention de ces deux figures controversées du paysage politique gabonais. De nombreux Gabonais gardent un souvenir amer de ce duo, accusé d’avoir géré le pays de manière indirecte et d’avoir compromis des postes de souveraineté et des secrets d’État.
Il faut tout prendre (5 Milliard $), ils ont travaillé cet argent à quel moment?