Le 21 avril 2025, jour de la commémoration de Pâques, le Pape François s’est éteint à l’âge de 88 ans. Premier souverain pontife non Européen, il laisse derrière lui un héritage spirituel, éthique et humanitaire unanimement salué à travers le monde. Au Gabon, les hommages se multiplient pour saluer la mémoire de ce pape atypique, fervent défenseur des plus vulnérables.
Du président Brice Clotaire Oligui Nguema à l’archevêque de Libreville, Monseigneur Jean Patrick Iba-Ba, en passant par de nombreuses figures politiques comme Alain-Claude Bilie-By-Nze ou encore Raymond Ndong Sima, tous soulignent la grandeur humaine et spirituelle d’un homme qui aura marqué son époque. Le chef de l’État gabonais a salué « un homme de paix et de justice dont le message d’humilité restera une source d’inspiration pour l’humanité ».
Le Pape François est reconnu pour avoir incarné un leadership empreint de simplicité, d’inclusion et d’empathie. Son engagement en faveur de la paix, du dialogue interreligieux et de la justice sociale a profondément marqué les consciences, bien au-delà des frontières de l’Église catholique. Pour l’ancien Premier ministre Bilie-By-Nze, il s’agit d’un héritage universel qui transcende les clivages religieux et guide aujourd’hui encore l’action politique.
Pour le peuple gabonais, il demeure le « pape des pauvres », un témoin de l’espérance dans un monde traversé par les crises. « Il a parlé pour les sans-voix, servi les pauvres, et appelé les cœurs à la paix et à la réconciliation », a résumé Brice Laccruche Alihanga. Un message repris par l’ensemble de la société gabonaise, qui voit en lui un modèle intemporel de foi, d’humilité et d’humanité.
