Alors que la recomposition des institutions se poursuit après l’élection présidentielle du 12 avril 2025, la nomination du futur vice-président de la République alimente les spéculations au sein de l’opinion gabonaise. Une question se pose avec insistance : qui sera choisi pour occuper ce poste stratégique aux côtés du président Brice Clotaire Oligui Nguema ?
Fidèle à son engagement de promouvoir la méritocratie et la bonne gouvernance, le chef de l’État devrait s’appuyer sur trois critères essentiels pour arrêter son choix : l’expérience professionnelle dans la gestion des affaires publiques, l’ancrage politique au sein d’une organisation crédible, et la loyauté démontrée depuis le début de la transition.
Plusieurs noms circulent avec insistance parmi les personnalités susceptibles de répondre à ces exigences. Henri Mbira Nze, diplomate expérimenté et figure montante de l’Union Socialiste Progressiste (USP), apparaît comme un prétendant sérieux. Séraphin Moundouga, ancien président du Conseil économique, social et environnemental, ainsi que Murielle Minkoue Mezui, reconnue pour son engagement républicain, figurent également parmi les profils évoqués.
Quelle que soit la décision finale, celle-ci reviendra au président de la République, seul habilité à nommer son vice-président. Une chose est certaine : Brice Clotaire Oligui Nguema entend privilégier l’intérêt supérieur de la Nation, au-delà des considérations partisanes ou personnelles.
