Le Président de la République gabonaise, Brice Clotaire Oligui Nguema, fait partie d’un cercle restreint de cinq chefs d’État africains conviés par le président américain Donald Trump à un sommet de haut niveau qui se tiendra à la Maison Blanche du 9 au 11 juillet 2025, consacré aux nouveaux axes de coopération entre les États-Unis et l’Afrique.
L’invitation officielle a été remise mercredi au Chef de l’État gabonais par Vernelle Trim Fitzpatrick, ambassadrice des États-Unis au Gabon, lors d’une audience au Palais de la Rénovation à Libreville.
Cette invitation marque un signal diplomatique fort, interprété par la Présidence gabonaise comme une reconnaissance de la gestion réussie de la transition politique et de l’organisation apaisée de l’élection présidentielle du 12 avril 2025, considérée comme un tournant démocratique majeur dans l’histoire du pays.
Un cercle diplomatique resserré autour de l’Afrique émergente
Le président gabonais rejoint ainsi un groupe trié sur le volet, composé de Bassirou Diomaye Faye (Sénégal), Joseph Boakai (Libéria), Mohamed Ould Ghazouani (Mauritanie), et Umaro Sissoco Embaló (Guinée-Bissau). Ces cinq dirigeants incarnent, selon les observateurs, une nouvelle génération de leadership africain avec laquelle Washington souhaite intensifier ses relations économiques et stratégiques.
Le sommet, qui se tiendra dans un contexte géopolitique mondial de recomposition des alliances, vise à renforcer les partenariats économiques, sécuritaires et technologiques entre les États-Unis et le continent africain.
Une reconnaissance de stature internationale
Déjà présent au sommet de Luanda sur les relations USA-Afrique, Oligui Nguema confirme ainsi sa montée en influence sur la scène internationale, s’imposant comme un interlocuteur crédible des grandes puissances. Sa participation à ce sommet constitue une opportunité stratégique pour le Gabon, qui entend consolider sa place dans les nouvelles dynamiques de coopération globale.
Cette invitation américaine, au-delà de sa portée symbolique, ouvre également la voie à d’importants partenariats économiques, notamment dans les domaines de l’énergie, des infrastructures, de l’éducation et de la transition numérique, autant de priorités du projet de société porté par le Président gabonais.
