Sous la présidence de Brice Clotaire Oligui Nguema, Chef de l’État et du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), la session annuelle tenue le 12 septembre 2025 au Palais du Bord de mer a été l’occasion d’un rappel à l’ordre ferme : la justice gabonaise ne tolérera plus les dérives internes.
Neuf magistrats dans la tourmente
Le CSM a relevé le cas de neuf magistrats absents de leurs fonctions sans justification valable. Une attitude jugée intolérable dans une institution qui doit symboliser la rigueur et l’État de droit. Ces magistrats s’exposent désormais à des sanctions disciplinaires lourdes, allant du blâme jusqu’à la révocation pure et simple.
Message clair à toute la clique
En rappelant que le serment des magistrats oblige à servir uniquement la loi et à rendre des comptes au peuple souverain, le Président de la République a envoyé un signal direct à toute la corporation :
fini le laxisme, fini les arrangements de couloir, fini les absences répétées.
Le temps de la rigueur
Au-delà de ces sanctions, le CSM a décidé de mettre un terme au maintien en poste des magistrats ayant atteint l’âge de la retraite. Objectif : permettre un renouvellement générationnel et insuffler plus de dynamisme dans la justice.
Une justice qui se veut crédible
Ces décisions marquent un tournant. Après des années d’impunité et de lenteurs, l’heure est désormais à la responsabilité et à la crédibilité. Pour le peuple gabonais, le message est clair : l’absentéisme injustifié n’a plus sa place dans la justice de la Cinquième République.