Grève à l’hôpital Jeanne Ebori : rétablir la vérité face aux contre-vérités

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Depuis quelques jours, un mouvement de grève perturbe le fonctionnement de l’hôpital Jeanne Ebori, suscitant inquiétudes et interrogations au sein de l’opinion publique. Face aux nombreuses interprétations relayées, il apparaît aujourd’hui nécessaire de rétablir les faits et de replacer la vérité au cœur du débat.

Contrairement aux accusations faisant état d’un non-paiement des vacations, l’État a bel et bien honoré ses engagements. Les fonds destinés au règlement des vacations ont été effectivement mis à disposition. Ils sont disponibles, identifiables et parfaitement traçables dans les circuits financiers prévus à cet effet.

Selon les informations recueillies, l’origine du blocage ne réside pas dans une absence de ressources, mais dans une réévaluation unilatérale et injustifiée des montants réclamés par certains agents. Ces ajustements à la hausse ne reposent sur aucun texte réglementaire en vigueur, ni sur une décision administrative validée.

Lorsque la direction de l’établissement a exigé, conformément aux règles de bonne gouvernance, des justificatifs précis pour étayer ces nouveaux montants, les agents concernés ont opposé un refus, alimentant ainsi un climat de tension et de suspicion.

Face à la situation, le Directeur général de l’hôpital Jeanne Ebori, le Pr Meye François, a reçu les grévistes afin d’apaiser les tensions et d’apporter des éclaircissements. Lors de ces échanges, il a été sans ambiguïté : les fonds sont disponibles, mais leur distribution doit impérativement se faire dans le strict respect des textes et des procédures en vigueur.

La direction affirme ainsi sa volonté de dialogue et de concertation, tout en refusant toute dérive susceptible de fragiliser la gestion financière de l’établissement.

À l’analyse des faits, il apparaît clairement qu’il ne s’agit pas d’une crise de paiement, mais plutôt d’un problème de mauvaise foi et de refus de transparence de la part de certains acteurs. La poursuite du mouvement de grève, dans ces conditions, pose la question de la responsabilité collective, au regard de l’impact direct sur la prise en charge des patients.

Dans un contexte où le système de santé nécessite rigueur, dialogue et responsabilité, l’exigence de transparence demeure une condition non négociable pour garantir l’équité, la crédibilité et la continuité du service public hospitalier.


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