Au Gabon, un phénomène préoccupant gagne du terrain, la promotion de la délinquance juvénile par certains artistes et influenceurs.
Des figures telles qu’Eboloko, EJ, Général Itashi, Le Niangboy, Fetty Ndoss, Dementos, L’oiseau Rare…, à travers leurs paroles, exaltent un mode de vie hors-la-loi, appelé la « vie du vouga ».
Cette tendance est accentuée par l’essor de « super stars » autoproclamées « influenceurs ». Malheureusement, leur influence se limite souvent à encourager une vie de débauche, de superficialité et d’excès, sans apporter de contributions positives à la société.
Face aux récents événements, notamment à Port-Gentil, la colère monte au sein de la population, et avec elle, la haine.
Certains en viennent même à préconiser des solutions radicales, comme la peine de mort, pour enrayer ce fléau.
Aux « influenceurs », il est temps de vous interroger : est-ce que votre mode de vie est vraiment justifiable par les contrats publicitaires que vous signez ? Pourquoi attirer des jeunes vulnérables dans un monde d’illusions plutôt que de les orienter vers des valeurs positives ?
Quant à vous, « les Artistes », n’est-il pas temps de repenser vos paroles ? Comprenez-vous que les jeunes que vous incitez à devenir des « grands bandits » pourraient un jour s’en prendre à vos propres proches ? Ce genre de drame n’arrive pas qu’aux autres.
Il est essentiel de prendre conscience de l’impact de nos actions et de nos paroles. Nous avons la possibilité de promouvoir des valeurs positives et de construire un avenir meilleur pour nos jeunes. La musique et l’influence doivent être des outils de conscientisation et de progrès, et non des vecteurs de délinquance.