New York, 24 septembre 2024 – Le Président de la Transition et Chef de l’État gabonais, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, a pris part à l’ouverture du Débat Général de la 79ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies (AGNU), aux côtés de nombreux dirigeants mondiaux. Ce débat, qui s’est tenu au siège de l’ONU, a pour thème : « Ne laisser personne de côté : Agir pour la Paix, le Développement Durable et la Dignité Humaine des Générations présentes et futures ».
Les discussions ont porté sur des enjeux globaux majeurs tels que les changements climatiques, les inégalités sociales, les crises sanitaires et les conflits internationaux. Les dirigeants présents ont exprimé la nécessité de travailler ensemble pour éradiquer la pauvreté, favoriser la paix et assurer la prospérité mondiale, en soulignant que ces dernières années, l’humanité a traversé des défis sans précédent.
Lors de son discours, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a dénoncé les atteintes au droit international et les violations de la Charte des Nations Unies. Il a souligné que le non-respect des conventions internationales et les conflits armés affaiblissent les fondements de la coopération mondiale. Il a également insisté sur la nécessité urgente de mettre fin aux conflits persistants, notamment ceux résultant des invasions de certains États.
Antonio Guterres a interpellé l’assistance sur l’absence de représentation permanente de l’Afrique au Conseil de Sécurité de l’ONU, appelant à une réforme pour corriger cette injustice.
Le Président de l’Assemblée, Philémon Yang, a pour sa part rappelé que le Débat Général constitue l’une des tribunes les plus inclusives pour traiter des conflits mondiaux. Il a lancé un appel en faveur d’un cessez-le-feu, notamment dans le conflit entre le Hamas et Israël, en exhortant les nations à investir dans le dialogue et la confiance pour surmonter les crises actuelles.
Le « Pacte pour l’Avenir », mentionné lors de la session, vise à renforcer la coopération internationale, réformer le système financier mondial pour alléger la dette des pays en développement, et réaffirmer l’engagement envers la protection des droits humains et l’égalité des genres.
Les dirigeants présents ont également souligné l’importance de l’Afrique dans les actions futures de l’ONU, mettant en lumière le potentiel du continent pour un développement mondial inclusif et durable.
