Contrairement à certaines interprétations erronées relayées par certains médias, le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, n’a jamais déclaré, lors de son discours du samedi 1er mars, qu’il était devenu civil ou qu’il avait démissionné de l’armée. Il est essentiel que les informations soient traitées avec rigueur et professionnalisme afin d’éviter toute confusion.
La loi est formelle : si le Président Oligui Nguema souhaite être candidat à l’élection présidentielle, il devra d’abord se placer en « mise à disposition ». Ce statut temporaire, dont la durée peut varier d’une semaine à trois ans selon sa décision, lui permettra de se conformer aux exigences légales. Durant cette période, il retirera son uniforme militaire, mais il pourra le reprendre une fois la phase électorale terminée.
Que se passera-t-il après l’élection ?
Deux scénarios sont possibles :
- S’il est élu Président de la République, il devra procéder à une mise à disposition définitive, car un mandat présidentiel de sept ans ne peut être couvert par ce statut temporaire.
- S’il n’est pas élu, il pourra réintégrer les rangs de l’armée et reprendre son service dans les casernes, comme tout militaire en fonction.
Oligui Nguema toujours en activité
À ce jour, le Président de la Transition n’a enclenché aucune démarche de mise à disposition. Il reste pleinement un militaire en activité, comme le prouve sa rencontre prévue avec les enseignants-chercheurs ce dimanche, où il apparaîtra en tenue militaire.
Pour ceux qui s’interrogent sur la perspective de le voir quitter l’uniforme, il est important de se préparer à cette éventualité. S’il décide de se porter candidat et remporte l’élection, il deviendra définitivement civil. Toutefois, comme il l’a lui-même souligné, ses 28 années de carrière militaire ont forgé son caractère et ses principes. Un mandat de sept ans ne changera pas son approche pragmatique et son attachement aux valeurs qui ont guidé son parcours.
Les faits sont là. Il est crucial de rester fidèle à la vérité et d’éviter toute désinformation sur un sujet aussi sensible.