Le Gabon est une nouvelle fois endeuillé par une tragédie maritime survenue le 24 octobre 2024 sur la plage d’Acae à Libreville, où deux jeunes filles ont perdu la vie. Bernice Angue Mve, récemment diplômée du lycée public Moïse Nkoghe Mve de Mitzic, et sa nièce collégienne ont été emportées par les puissants courants de cette plage tristement célèbre pour sa dangerosité, selon le média GMT.
Les premiers témoignages rapportent que la jeune collégienne a été surprise par une vague violente qui l’a entraînée vers le large. En voyant sa nièce en difficulté, Bernice Angue Mve s’est précipitée pour tenter de la sauver. Malheureusement, elle a elle-même été submergée par la force des vagues, et aucune des deux n’a survécu. Ce double drame a plongé leur famille dans une profonde douleur et a suscité une vive émotion au sein de la communauté.
Cette tragédie ravive les préoccupations concernant la sécurité des plages gabonaises, souvent fréquentées par des baigneurs vulnérables malgré les dangers qu’elles présentent. De nombreuses voix s’élèvent aujourd’hui pour demander le renforcement des mesures de surveillance et une régulation plus stricte de l’accès à ces plages, particulièrement lors des périodes de fortes marées. Certains estiment qu’une interdiction temporaire d’accès à ces zones à risque pourrait aider à prévenir de nouveaux drames.
La sensibilisation du public aux dangers des courants marins est également jugée nécessaire pour éviter de futures noyades. Dans un pays comme le Gabon, où la population est relativement réduite, chaque vie perdue résonne douloureusement. Ce drame devrait inciter les autorités à prendre des mesures concrètes pour sécuriser les plages et empêcher que de telles catastrophes ne se reproduisent.