Gédéon Moulengui, 26 ans, a été violemment agressé (Ligoté, tabassé, et saigné au couteau puis à la machette) après avoir dérobé de l’argent à la mère de l’un de ses trois « amis », désormais incarcérés à la prison centrale de Libreville.
Le 30 juillet dernier, à Ntoum, dans la province de l’Estuaire, Gédéon Moulengui a frôlé la mort. Selon un rapport du quotidien L’Union du 5 août, il a été sauvé in extremis par un passant qui a alerté les riverains après avoir découvert la victime laissée pour morte sur les rails. Ligoté, brutalement battu, et grièvement blessé à la machette, Gédéon a été attaqué par Den Stevy Ditengou, Arnold Guignanga Mbadinga, et Lesmy-Dev Mouele Nzigou, âgés respectivement de 26, 34, et 23 ans.
Ces trois agresseurs, qui se disaient amis de la victime, auraient agi par vengeance. Ils reprochaient à Gédéon Moulengui de leur avoir manqué de respect en opérant dans leur secteur avec d’autres complices. La situation s’est aggravée après que Gédéon aurait braqué la mère de l’un d’eux, la dépossédant de tout son argent. Ce braquage a été l’élément déclencheur qui a scellé son sort. Après l’avoir traqué pendant plusieurs jours, le trio l’a capturé dans la nuit du mardi, décidé à lui faire payer son acte.
Malgré ses blessures graves, Gédéon Moulengui a reçu une incapacité totale de travail (ITT) de 120 jours. Ses agresseurs, arrêtés par la gendarmerie de Ntoum, ont été placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Libreville, où ils risquent de longues peines de réclusion et de lourdes amendes.
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