Le 4 octobre 2024, un segment de la Nationale 1 s’est effondré au niveau d’Ayem-Bokoué, dans le département du Komo-Kango, provoquant une paralysie du trafic pendant plusieurs heures. Selon les informations rapportées par le quotidien L’Union dans son édition du lundi 7 octobre, l’incident est attribué à l’installation de buses inadaptées pour le volume d’eau sur ce tronçon, une erreur imputée à l’entreprise Colas, en charge des travaux d’aménagement.
Sur les lieux le lendemain de l’incident, le ministre des Travaux publics, le Général Flavien Nzengui Nzoundou, a inspecté les dommages et pris connaissance des causes de cette rupture. Selon les techniciens de Colas, les buses provisoires installées pour une déviation, nécessaires pour faciliter les travaux, étaient de trop petit diamètre pour faire face au volume d’eau conséquent, en particulier lors des fortes pluies. Ces infrastructures temporaires ont ainsi cédé sous la pression de l’eau, entraînant une coupure complète de la route.
L’effondrement a scindé la voie en deux, créant une large étendue d’eau qui a non seulement interrompu la circulation, mais également forcé les populations locales à quitter leurs habitations en raison de la montée des eaux. Cet incident, qui s’est produit en plein week-end, a particulièrement affecté la circulation à un moment où la Nationale 1 est fortement sollicitée.
Cet événement met en lumière l’importance de la prise en compte des conditions environnementales lors de la planification et de l’exécution des projets d’infrastructure, en particulier en période de fortes pluies. L’utilisation de buses inadéquates a non seulement interrompu un axe routier majeur, mais a également souligné les risques de négligence dans les travaux temporaires.
Il est à noter que Colas est également responsable des travaux sur le tronçon entre Nsilé et Bifoun, long de 63 km. L’incident d’Ayem-Bokoué rappelle la nécessité de veiller à ce que les installations sur cet autre segment crucial tiennent, étant donné l’importance de cet axe pour l’économie nationale.
La rupture de la Nationale 1 doit ainsi servir de leçon pour renforcer la sécurité et garantir la pérennité des infrastructures, particulièrement sur les routes vitales pour le pays.
