Un incendie d’une rare violence a ravagé près de 600 m² de zone habitable dans le quartier Massuku, situé dans le 1er arrondissement de Port-Gentil, laissant trois familles sans domicile.
Le feu s’est déclaré aux alentours de 20 heures, alors que plusieurs occupants étaient absents de leur domicile. En quelques minutes, les flammes se sont propagées, favorisées par la proximité des matériaux inflammables. Face à la lenteur de l’intervention des sapeurs-pompiers, les riverains ont tenté, en vain, de maîtriser le sinistre avec des moyens de fortune.
Actes de naissance, appareils électroménagers, vêtements, bijoux et autres biens personnels ont été réduits en cendres, causant des pertes matérielles considérables. Heureusement, aucune perte en vie humaine n’est à déplorer.
Selon les premières indications, l’origine du sinistre pourrait être liée à un court-circuit électrique. Ce type d’incident reste fréquent à Port-Gentil, où les branchements anarchiques de câbles électriques sont monnaie courante. Ce phénomène, décré comme un « fait social », s’est développé sous le regard impuissant des autorités locales.
Cet incendie met en évidence l’absence de bouches d’incendie dans les quartiers et l’état précaire des installations électriques. L’infrastructure vieillissante et l’absence de mesures de sécurité appropriées augmentent les risques de tels drames.
Face à cette tragédie, les familles touchées attendent un soutien urgent des autorités pour reconstruire leurs vies. Ce sinistre rappelle à nouveau l’urgence de réformes structurelles dans la gestion des infrastructures urbaines et électriques à Port-Gentil.
Cet incident tragique est une alerte supplémentaire pour les pouvoirs publics, appelés à renforcer les systèmes de prévention des incendies et à réguler les branchements électriques anarchiques qui menacent quotidiennement les habitants.