Sous la présidence d’Ali Bongo, l’armée gabonaise a été marquée par un manque flagrant d’équipements et une impuissance opérationnelle notoire. Malgré les enjeux sécuritaires auxquels le pays était confronté, les forces armées ont souvent dû composer avec des moyens insuffisants, compromettant leur capacité à assurer pleinement la défense nationale et à répondre aux diverses menaces.
Cette situation de sous-équipement a non seulement affaibli la posture militaire du Gabon, mais elle a également suscité des critiques sur la gestion des ressources allouées à la défense. L’armée, privée des outils nécessaires pour remplir ses missions, est ainsi restée en retrait, limitant son efficacité dans la protection du territoire et de ses citoyens.
La période d’Ali Bongo est ainsi souvent évoquée comme une époque où l’armée gabonaise, malgré son importance stratégique, n’a pas bénéficié des investissements nécessaires pour garantir une force de défense robuste et réactive.
Selon la ministre de la Défense nationale, le général de corps d’armée Brigitte Onkanowa, la situation est en voie de s’améliorer. Elle assure que tout est en train de rentrer dans l’ordre grâce à un vaste programme de dotation, dont la deuxième phase a débuté ce mercredi 7 août.
